Ces dernière semaine, le gouvernement ivoirien n’a pas arrêté de se féliciter de sa grande capacité à levée de la dette. Les partenaires ont en effet été très généreux. Les engagements annoncés dépassent allègrement les 17 milliards de dollars. Y a pas l’homme pour nous!
Le stock global en fin mars 2015 est officiellement à 8.352,98 milliards fcfa, en hausse de 7%, comme d’ailleurs la dette/habitant, qui se situe désormais à 363.173 fcfa, alors qu’en fin 2014, ce montant était de 339.332 fcfa. Il faut noter qu’en septembre 2011, juste avant le Ppte, le stock était de 7.525,84 milliards et en septembre 2012, après les annulations, la dette totale de la Côte d’Ivoire se situait à 6.176,46 milliards de fcfa. Mais si entre 2012 et 2013, ce stock a augmenté de 203 milliards, la hausse a été vertigineuse depuis 2013. Selon les résultats du recensement général de la population communiqués par le gouvernement, la population serait de 23 millions d’habitants, ce qui donne un taux d’endettement par habitant de 339.332 francs cfa environ. Ainsi, du fait des dépenses du gouvernement financées par la dette, une famille de quatre personnes doit à l’Etat 1.357.328 fcfa pour le remboursement de ladite dette. Vous avez intérêt à ne plus faire beaucoup d’enfants alors.
La vérité que personne ne vous dira
En empruntant massivement comme il le fait, l’Etat le fait à des taux que très de pays sérieux dans le monde accepteraient. Ces taux tournent autour de 5 à 6%. Ce qui, pour de la dette publique, est faramineux. Par exemple des compagnies comme Apple emprunte sur dix ans au taux de 0,281% et sur quinze ans au taux de 0,74%. Elles encore sont des entreprises privées et riches. Mais q’un pays pauvre comme le notre emprunte à 5% n’est rien d’autre qu’une arnaque. Voilà pourquoi les prêteurs sont si prompts à nous faire crédit, c’est une affaire en or pour eux. Pour nous, une catastrophe pour les générations à venir. En 2014 par exemple, l’Etat a remboursé à ses créanciers internationaux 297,43 milliards et a reçu d’eux 574,97 milliards. En gros, le gouvernement creuse un trou pour en boucher un autre. À la fin, il restera toujours un trou plus grand que le précédent. Blaguer tuer…
avec connectionivoirienne