Prix Nobel de la Paix en 1984 pour son combat non violent contre l’apartheid et nouveau prix Nobel en 2000 pour avoir mené dans l’esprit de consensus la « Commission vérité et réconciliation », acte fondateur de la nouvelle Afrique du Sud, cet homme de d’église né en 1931 dans une famille relativement aisée est mondialement connu. (Reprise du numéro spécial 40 sur les 100 africains)
Premier noir à occuper le poste de doyen du diocèse de Johannesburg, en 1975, il est un témoin du massacre de Soweto en 1976.
Depuis la fin de l’apartheid, il poursuit son combat en faveur de la démocratie, en dénonçant régulièrement la dérive du régime zimbabwéen et en militant pour la création d’un Etat palestinien.
Il n’a d’ailleurs pas hésité, en 2002, à comparer la politique d’Israël à celle de l’apartheid.
Ce qui n’est pas pour concilier Desmond Tutu avec certains cercles bien pensant américains qui lui reprochent d’avoir soutenu le très controversé pasteur Jeremiah Wright, avec qui Barack Obama a été obligé de couper tout lien pour éviter d’être taxé d’anti-américanisme au plus fort de la bataille pour l’investiture démocrate.
avec lesafriques