La maire du Cap, deuxième ville d’Afrique du Sud, Patricia de Lille a annoncé dimanche qu’elle démissionnait de ses fonctions, mettant fin à un feuilleton politique de plusieurs mois au sein de son parti l’Alliance démocratique (DA), la principale formation d’opposition.
Sa démission prendra effet le 31 octobre.
La maire de la ville, très prisée des touristes, était accusée par son propre parti d’une “faute professionnelle grossière”. Le parti évoquait de la mauvaise gestion et de la corruption.
“J’ai toujours dit que j’étais innocente et les accusations contre moi n’ont jamais été prouvées”, a assuré Patricia de Lille pendant une conférence de presse au Cap.
BREAKING: @MmusiMaimane clarifies to the press that @PatriciaDeLille will only resign from her post as Cape Town Mayor.
She'll stay a DA member! pic.twitter.com/wZJ0d9ggbR
— Graeme Raubenheimer (@GraemeRauby) August 5, 2018
“Je vais désormais pouvoir poursuivre ma vie et consacrer plus de temps à la raison qui m’a fait accepter le poste de maire au départ: construire une ville meilleure, un pays meilleur, proposer une alternative à l’ANC (Congrès national africain, au pouvoir) et être sûre qu’on sauve le pays”, a déclaré Patricia de Lille dimanche aux côtés du leader de la DA, Mmusi Maimane.
La DA, qui a accepté d’abandonner des sanctions disciplinaires contre Patricia de Lille, va désigner prochainement un nouveau maire.
Les relations entre la maire, qui dirigeait la municipalité depuis 2011, et la DA étaient exécrables depuis des mois, et pesaient sur l’image du parti à l’approche des élections générales prévues en 2019 en Afrique du Sud.
Avec AFP