Le recensement des électeurs en vue des scrutins à venir en République démocratique du Congo, dont la présidentielle prévue théoriquement cette année, a été lancé dimanche.
C’est le top départ de l’opération a eu lieu, à l’intérieur du pays, dans la province du Nord-Ubangui, à l’extrême nord-ouest.
La première carte d‘électeur a donc imprimée dimanche dans cette partie de la RDC.
Si la commission électorale nationale indépendante s’est fixé un délai de 3 mois pour boucler cette opération dans cette province, il lui faudra encore par contre, dix mois pour réaliser le même travail sur l’ensemble du territoire.
Dans les jours qui viennent, nous allons publier le chronogramme de toute l’opération du fichier électoral. Et bien sûr nous attendons de publier le calendrier dès que possible
De quoi suciter des inquiètudes auprès de la population. “Il y a un retard par rapport à d’autres pays. Il y a d’autres pays qui évoluent bien. Nous prenons le cas du Bénin. Ils ont fait des élections, les gens avancent, ils raisonnent très bien. Et c’est comme ca que nous voulons que les choses aillent au mieux’‘, souligne Guy Mesonglo, habitant de Gbadolite.
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Pas de quoi ébranler cependant le moral de son président qui se veut du reste très optimiste.
“Nous avons dit que nous avons besoin de 16 mois et un jour pour terminer cette opération. Nous venons de consommer les cinq premiers mois et l’opération se poursuit normalement telle que nous l’avons planifiée. Donc techniquement sur ce point, plus ou moins, nous sommes à l’aise parce que, nous sommes en train de suivre notre programme ou notre plan comme tel. Dans les jours qui viennent, nous allons publier le chronogramme de toute l’opération du fichier électoral. Et bien sûr nous attendons de publier le calendrier dès que possible.”, a déclaré Corneille Nangaa, Président de la CENI
Ce délai semble relancer néanmoins le débat sur le respect de la date de la présidentielle. Dimanche encore, l’opposition a appelé à l’organisation de cette consultation dans les termes constitutionnels.
Le “Rassemblement”, nouvelle coalition des forces opposées au maintien de M. Kabila au-delà de son mandat a d’ailleurs récusé le facilitateur du “dialogue national” désigné par l’Union africaine.
L’organisation des Nations-Unies a réitéré son assistance technique et un soutien technique logistique à la révision du fichier électoral.
avec africanews