La compagnie Delta Air Lines, en coopération avec Air France-KLM au sein de leur co-entreprise sur les vols transatlantiques, a annoncé l’ouverture en mai prochain d’une nouvelle ligne entre Indianapolis, capitale de l’Etat d’Indiana aux Etats-Unis et paris CDG.
A partir du 24 mai prochain, Delta Air Lines déploiera à l’année (au moins trois fois par semaine) un Boeing 767-300ER avec 25 sièges en classe Affaires (Delta One), 29 en classe Premium Economie et 171 en classe Economie (225 sièges au total) entre Paris Charles de Gaulle et Indianapolis. Les vols sont programmés à 18h20 des Etats-unis pour une arrivée à 8h45 à Paris le lendemain. Les vols retour repartent de Paris à 13h15 pour une arrivée à 16h35.
Bob Cortelyou, vice-président senior du réseau Delta s’est félicité d’être la première compagnie aérienne à relier la ville d’Indianapolis à un aéroport européen, expliquant qu’Indianapolis et sa métropole constituaient depuis longtemps « un rôle clé dans son réseau ». Delta Air Lines est, il est vrai, la principale compagnie aérienne sur l’aéroport d’Indianapolis avec 13 destinations desservies et 37 départs par jour en période de pointe. C’est aussi la seule compagnie aérienne à proposer un salon premium, le Delta Sky Club. Avec ce nouveau service à Paris. Les passagers côté américain auront droit à des connexions pratiques à Paris-Charles de Gaulle vers plus de 100 destinations en Europe, en Afrique, au Moyen-Orient et en Inde, indique le communiqué de presse de Delta Air Lines.
L’histoire de Delta à Indianapolis remonte à plus de cinq décennies. Aujourd’hui, Delta transporte quotidiennement des milliers de résidents de l’Etat du Hoosier à bord des nombreux vols qui sillonnent son réseau mondial via ses hubs d’Atlanta, de Boston, de Détroit, de Los Angeles, de Minneapolis/St. Paul, de New York et de Salt Lake City, en plus des vols directs vers Orlando, Raleigh/Durham et Cancun.
Les autorités aéroportuaires d’Indianapolis estiment que la nouvelle route directe va générer 50 millions de dollars annuels dans l’économie de la région.
Avec airjournal