La compagnie américaine Delta Airlines a décidé le 16 septembre de quitter à son tour le Venezuela, en annonçant son espoir de pouvoir y revenir un jour.
Une a une, les compagnies se retirent de la capitale vénézuélienne. Aparavant, Air Canada, GOL, Lufthansa, Latam, Aeromexico et United Airlines avaient fermé leurs escales.
Le Venezuela applique un système de change à trois vitesses, très défavorable aux compagnies aériennes qui ne peuvent rapatrier leurs recettes à moins de surévaluer le le bolivar, la monnaie locale. De plus, le contexte économique du pays, actuellement peu favorable, réduit les voyages d’affaires tandis que le contexte politique n’incite quasiment plus au tourisme.
Lors du roulage du dernier vol, le pilote a agité un drapeau Vénézuélien, indiquant que son coeur restait avec le pays. « La liberté est l’oxygène de l’âme. Nous espérons revenir » a exprimé un employé de chez la Delta Airlines.
Air France fait partie des compagnies desservant encore le Vénézuéla avec une liaison Paris-Charles De Gaulle-Caracas en Airbus A330, un avion long-courrier avec la plus faible capacité de place (208 sièges). Aux Vénézuéliens souhaitant voler sur Air France, la compagnie n’accepte de délivrer des titres de transport qu’en échange d’un versement en devise forte sur un compte international ou d’un règlement avec une carte bancaire internationale.
Avec airjournal