Malia Obama a participé la semaine dernière à une manifestation contre la construction de deux oléoducs controversés, dont l’un passe directement sur les terres sacrées des Sioux d’Amérique.
Voilà une présence qui n’est pas passée inaperçue. Alors qu’elle était invitée à participer au Festival du film de Sundance, dans l’Utah, Malia Obama a pris part la semaine dernière à une manifestation visant à dénoncer les futures constructions de deux oléoducs controversés. Le premier, le Keystone XL, doit relier les Etats-Unis au Canada. Au nom de la défense pour le climat, le père de la jeune femme, Barack Obama, avait décidé de finalement suspendre ce projet à l’issue de la Conférence de Paris.
Mais à peine élu, Donald Trump a signé un décret permettant sa construction, à la plus grande joie de Justin Trudeau, le Premier ministre canadien qui s’était félicité de cette décision.
Le second oléoduc, le Dakota Access, menace quant à lui des terres sacrées des Sioux et certaines sources d’eau potable. Etendu sur quatre Etats du nord américain et près de 1900 kilomètres, ce pipeline vise à transporter l’or noir du Dakota du Nord, un des principaux pôles de production de gaz et de pétrole de schiste aux Etats-Unis, vers un centre de distribution dans l’Illinois. Après de très nombreuses manifestations menées notamment par des personnalités publiques dont Leonardo DiCaprio, Jane Fonda ou encore Shailene Woodley, Barack Obama avait là encore préféré renoncer à ce pipeline.
“C’était incroyable de voir Malia”
C’est d’ailleurs Shailene Woodley, qui avait été arrêtée il y a quelques mois lors d’un rassemblement pour défendre ces terres, qui a raconté avoir pu échanger avec la fille de l’ancien président des Etats-Unis. «C’était incroyable de voir Malia», a-t-elle commenté sur le site DemocracyNow.org. «Ce n’était pas simplement voir un être humain, une femme, venir de son propre chef, hors des obligations de sa famille ou du pays, c’était aussi la voir participer à un mouvement démocratique parce qu’elle le voulait, parce qu’elle reconnaît, malgré son nom de famille, que si elle ne participe pas à la démocratie, il n’y aura pas de futur pour nos enfants», a-t-elle ajouté.