Bamako, Mali (PANA) – Un cas de fièvre jaune vient d’être découvert dans la localité de Lakamané (cercle de Diéma, région de Kayes à l’Ouest du Mali), annonce, lundi, l’Agence Malienne de Presse (AMAP).
Agé de 24 ans, le patient du nom de Mamadou Tall est originaire du village de Koukoya, un hameau de Kaniara (commune rurale de Lakamané). Il poursuivait jusque-là des études coraniques.
Son statut vaccinal n’était pas connu, mais il n’avait jamais voyagé hors du Mali. Il est mort, le 9 octobre dernier, lors de son évacuation de l’hôpital régional Fousseyni N’Daw de Kayes (Ouest) vers les hôpitaux de Bamako.
Face à cette menace, le comité local de pilotage des épidémies et des catastrophes de Diéma s’est réuni, le 16 octobre, pour adopter un plan de riposte qui va coûter 2,270 milliards de F CFA.
Il prévoit la vaccination, à l’exception des femmes enceintes, de toutes les personnes âgées de 9 mois et plus, la sensibilisation des communautés sur les maladies à potentiel endémique, la dynamisation de la surveillance active et la mobilisation des comités de lutte contre les épidémies et catastrophes jusqu’au niveau des villages.
Il est également prévu de rendre disponibles les ressources humaines, matérielles et financières pour la riposte.
La vaccination concernera, au total, 16.410 personnes dans les communes de Lakamané et Sansankidé et nécessitera 18.872 doses de vaccins et 15 équipes de vaccinateurs qui seront déployés en stratégie fixe et avancée.
Dans l’urgence, la décision a été prise d’effectuer un prélèvement direct dans les subventions octroyées par l’Etat aux structures de santé dans le cadre de la lutte contre les maladies. Pour assurer le financement de l’opération de riposte, les ONG, les partenaires, ainsi que les personnes de bonne volonté ont été sollicitées pour soutenir le plan d’actions.
La fièvre jaune est une maladie hémorragique aiguë d’origine virale causée par un flavirus à transmission interhumaine, par l’intermédiaire de moustiques domestiques appartenant à l’espèce Aedès ou transmis aux humains à partir du réservoir constitué par les primates ou par des moustiques appartenant à des espèces selvatiques.
avec afrique360