Les principales sont liées à la recevabilité de la plainte des victimes à la Cour du Tribunal de Paris et la publication, 26 octobre prochain, de la liste provisoire des 140 697 victimes à indemniser dans le cadre de cette procédure.
M. Claude Gohourou, représentant de victimes dans le cadre de cette procédure, a donné ces informations, samedi 14 octobre 2017, au cours d’une tournée d’information qui a débuté à la place Inchallah de Koumassi.
Devant plusieurs centaines de victimes mobilisées pour la cause, il a annoncé l’arrivée d’une forte délégation d’experts et d’avocats en Côte d’Ivoire le 8 novembre 2017, pour rencontrer les victimes elles-mêmes.
M. Gohourou a précisé qu’il est rentré à Abidjan pour accélérer le processus de prise en compte des dossiers des victimes déjà engagé. Pour la finalisation des derniers réglages, toutes les personnes concernées par cette indemnisation et celles qui ont des dossiers à valider ont été invitées à se rendre sur les sites de Port-Bouët, de Koumassi et de Cocody-Angré pour la mise à jour des fichiers à renseigner. « Je suis là pour veiller à ce que ce dernier verrou soit levé. Le 08 novembre quelque chose va se passer », a-t-il promis.
Claude Gohourou, a révélé que l’élément nouveau dans l’affaire des déchets toxiques, se rapporte à l’introduction d’une nouvelle action pénale des victimes contre Trafigura au parquet de Paris, jugée recevable. Il a soutenu que c’est la seule action juridique en cour actuellement, contrairement à ce qu’on a fait croire aux victimes des déchets toxiques.
Dans la mise en œuvre de ce processus, des cartes ont été établies et le retrait a démarré depuis le 3 août 2017 à Port Bouët, Koumassi et Cocody. Il faut rappeler qu’après Koumassi, la délégation de Claude Gohourou s’est rendue le dimanche 15 octobre 2017, dans le quartier de Vridi-Cité à Port-Bouët pour y rencontrer des victimes.
Ce lundi 16 octobre, ce sera au tour de celles d’Akouédo village, dans le district d’Abidjan. M. Gohourou, soucieux du mieux-être des victimes des déchets toxiques en particulier, et des populations en générale, est rentré avec du matériel para-médical. Il est composé de lits médicalisés, de fauteuils et chaises roulants, des tables de consultations médicales et des lampes de salles. Mais également des seringues, compresses, alcool, tensiomètres, etc.
Avec rue80.com