Plus de 554 millions de données ont été volées au cours du premier semestre 2016, soit une augmentation de 31 % par rapport aux six mois précédents, a relevé le directeur régional affaires publiques, Microsoft Afrique, Serge Ntamack dans un rapport dont une copie est parvenue mercredi, à l’AIP.
Selon ce document, 87 % des cadres supérieurs des entreprises admettent régulièrement télécharger des fichiers de travail via un courriel personnel ou un compte cloud et 58 % ont accidentellement envoyé des informations sensibles à la mauvaise personne. Ainsi, « Lorsque la sécurité n’est pas la préoccupation principale de vos employés, il incombe à l’organisation de veiller à ce que les données soient protégées à la source », conseil M. Ntamack.
De plus, quand les informations se déplacent au-delà des limites du réseau d’entreprises et à travers des périphériques et du stockage mobile en dehors du contrôle de l’entreprise, il devient encore plus crucial d’avoir des solutions qui empêchent la perte de données.
Toutefois, le simple contrôle sur les personnes qui ont accès aux informations de l’entreprise ne garantit pas que les données restent au sein de l’entreprise. Il est encore trop facile de copier des données sur des périphériques de stockage mobile ou de les coller dans une application informatique officieuse. Les systèmes de prévention des pertes de données et les systèmes de gestion des droits d’information sont également imparfaits.
Au vu de toutes ces menaces et de tous ces constats, Microsoft a construit des solutions de protection de l’information autour de trois piliers de sécurité clés notamment la protection de l’identité, la résistance aux menaces et la protection de l’information, qui se concentre sur la protection de l’appareil, la séparation des données (personnelles et commerciales), la protection contre les fuites, la protection des échanges.