Le présumé hacker ivoirien interpellé au Gabon, Sihifowa Yéo, accusé par les autorités gabonaises de piratage des résultats de l’élection présidentielle en faveur de l’opposant Jean Ping, comparait mardi à Libreville, rapporte Radio France Internationale (RFI).
Interpellé pour « atteinte à la sécurité et à la sûreté de l’Etat » gabonais, cet Ivoirien de 35 ans, avait désigné Jean Marc Zoé, présenté comme un « chargé de mission » à la présidence de Côte d’Ivoire, comme étant celui qui l’a mandaté au Gabon pour l’élection présidentielle.
Il avait expliqué s’être rendu à Libreville pour « mettre en place un système de collecte de données relatives aux élections présidentielles pour le compte du candidat Ping », par la création d’une application androïd dénommée « Regardez les élections au Gabon (REGAB) ».
Pour les autorités gabonaises, il s’agit plutôt d’une « application pirate (…) reconnue pour pirater l’ensemble des données personnelles de ses utilisateurs », en plus de « l’échange de données incontrôlées ».
Accusé également de “fabrication de faux procès-verbaux, mise en place de collecte de données et falsification de résultats’’, le jeune homme est derrière les barreaux à Libreville depuis le 31 août.