Les deux pays ont, chacun, publié un communiqué sur la question ce mercredi 4 octobre.
Le département d’Etat américain et le ministère des Affaires africaines de Grande-Bretagne se sont prononcés sur les événements survenus dans les régions anglophones le 01er octobre dernier, dans deux communiqués publiés le 4 octobre dernier.
Pour Rory Stewart, ministre britannique des Affaires africaines, l’heure est au dialogue entre toutes les parties prenantes de cette crise. « Nous demandons à toutes les parties de créer les conditions pour faire revenir la confiance, d’éviter de poser des actes provocateurs, de s’assurer que les actes des forces de maintien de l’ordre sont proportionnés, qu’ils respectent de manière stricte les droits de l’Homme, et qu’ils soient dans l’intérêt des populations et de la préservation de leurs biens« . Comme l’affirmait la secrétaire générale du Commonwealthquelques jours avant, les britanniques se disent eux aussi profondément préoccupés par le nombre de victimes enregistrées au cours de ce week-end de tension.
Le département d’Etat américain, pour sa part, condamne « l’usage de la force par le gouvernement camerounais, pour réprimer les libertés d’expression et de manifestation pacifique des citoyens ». Les Etats-Unis demandent au gouvernement camerounais de respecter les droits des citoyens, notamment en ce qui concerne l’accès à internet. Le département d’Etat américain conclue son communiqué en invitant, lui aussi, les différentes parties à un dialogue en faveur de la paix, et à s’assurer qu’aucune forme de violence ne soit plus perpétrée dans les régions concernées.
Avec journalducameroun