La justice française a demandé des expertises sur des produits Apple pour déterminer s’ils pourraient être à l’origine du crash du vol MS804 d’Egyptair en mai 2016, a rapporté Le Parisien.
Selon le quotidien qui a eu accès au dossier, les juges d’instruction français chargés de l’enquête se demandent si l’incendie, qui s’est déclaré dans l’appareil selon l’analyse des boîtes noires, n’a pas été provoqué par un smartphone iPhone 6S et une tablette iPad mini 4 appartenant au co-pilote. En effet, les images de vidéosurveillance de Roissy-CDG ont permis d’établir que le co-pilote les avait déposés sur son tableau de bord au décollage. Or, les enregistreurs de vols ont noté plusieurs incidents dans le cockpit, notamment la propagation d’une fumée.
Trois experts désignés par la justice, des ingénieurs du Ministère des Armées, devraient « déterminer avec précision si ces appareils, et notamment leurs batteries, ont pu déclencher le sinistre« , en essayant de « provoquer un emballement thermique » avec des iPhone et des iPad, a écrité Le Parisien. Le fabricant américain Apple a vivement réagi à l’information du quotidien : « Il n’y a pas de preuve qui lie cet événement aux produits Apple. Nous sommes entièrement à la disposition des enquêteurs pour répondre à toute question. Nous testons rigoureusement nos produits afin de nous assurer qu’ils sont conformes aux standards internationaux de sécurité voire qu’ils les dépassent. »
Pour rappel, L’Airbus A320 du vol MS804 de la compagnie aérienne Egyptair avait disparu le 19 mai 2016 en mer Méditerranée alors qu’il reliait Paris au Caire avec 66 personnes à bord. A ce jour, les autorités égyptiennes affirment toujours il s’agissait d’un attentat terroriste, provoqué par une bombe à bord.
Avec airjournal