L’Organisation mondiale des douanes (OMD), l’Office togolais des recettes (OTR) avec le soutien du Fonds chinois de coopération douanière (CCF/China), organisent depuis lundi à Lomé et toute la semaine la 2econférence des donateurs de la région de l’Afrique Occidentale et Centrale (AOC).
La première édition s’était déroulée il y a 2 ans à Yaoundé.
Cette Conférence rassemble les représentants des 23 administrations douanières de la région et de différents partenaires du développement.
Les travaux ont été ouverts par Sani Yaya, le ministre de l’Economie et des Finances.
A l’agenda de la réunion, des débats techniques autour de l’accord sur la facilitation des échanges (AFE) entré en vigueur en février 2017.
Ce dispositif doit favoriser la sécurisation et l’optimisation de la chaîne logistique.
L’AFE, une fois pleinement opérationnel, apportera des avantages à tous les membres de l’OMC, car le coût de sa mise en œuvre sera probablement inférieur aux avantages attendus de l’amélioration de la circulation des marchandises à travers les frontières. Il devrait réduire le coût total du commerce de plus de 14% pour les pays à faible revenu, de plus de 15% pour les pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure et de plus de 13% pour les pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure. Réduction aussi des délais d’import/export de près de 48h.
‘Cet accord permettra de sécuriser la chaîne logistique, de faire entrer davantage de ressources pour l’Etat et permettre aux économies de progresser’, a souligné Kodzo Adedze, le Commissaire par intérim de l’OTR.
Le Togo pourrait dans un délai raisonnable mettre en œuvre l’AFE. Il dispose déjà d’un Guichet unique du commerce extérieur (Seguce) au port de Lomé et aux frontières aériennes et terrestres.
‘Le développement de nos pays dépend de notre implication et de notre détermination à œuvrer pour l’accroissement des flux commerciaux, en coordonnant nos actions et en renforçant la sécurité de la chaîne logistique. L’AFE s’inscrit dans une logique de libre échange continental prôné par l’Union africaine’, a indiqué Sani Yaya.
Le ministre a souligné l’ambition de son pays de devenir un hub logistique et de services capable d’offrir aux acteurs du monde économique souplesse et efficacité dans leurs échanges régionaux et internationaux.