Commis par le gouvernement pour éteindre le feu dans la grande famille de l’Education nationale, suite à la déclaration de guerre lundi dernier, de la ministre de l’Education nationale contre le Midd qui continue de dire non aux cours le mercredi, Pascal Kouakou Abinan, ministre de la Fonction publique a reçu hier à son cabinet, une forte délégation du Midd. Apparemment, la médiation a accouché d’une souris puisque Mesmin Komoé a conditionné l’acceptation des cours le mercredi par la reconvocation d’une autre assemblée générale. «L’Assemblée générale du Midd est souveraine. C’est elle qui décide » a-t-il indiqué. Le ministre quant à lui s’attendait à une déclaration allant dans le sens de l’apaisement. Mais, à entendre Mesmin Komoé, cela n’a pas été le cas. «Nous allons reconvoquer une assemblée générale du Midd. Nous devons respecter le parallélisme des formes. Ce n’est pas à moi de décider tout seul que les instituteurs acceptent désormais les cours le mercredi. Sachez que cette mesure ne fera pas de bien aux enseignants et aux élèves. Personne ne peut être conscient de la réussite d’un élève qu’un enseignant», a t-il déclaré. Interrogé sur son redéploiement à l’intérieur du pays par Kandia Camara, Mesminn Komoé a répondu : «C’est de la plaisanterie». «Nous nous sommes compris. La loi est dure mais c’est la loi. Il faut l’appliquer. Il ne s’agit pas pour nous de convaincre mais de faire comprendre que la loi c’est la loi», a fait remarquer, pour sa part, Pascal Abinan