Ben et Jemimah Read sont parents de triplés atteints de la même maladie, et en fauteuil roulant depuis l’âge de deux ans. Le couple a décidé de construire une “maison miracle” pour leur permettre de vivre dans un environnement adapté.
Anwen, Mahalah and Gideon ont huit ans et souffrent d’atrophie musculaire. Depuis l’âge de deux ans, ils sont dans des fauteuils roulants. Et depuis quelques années, leurs parents, Ben et Jemimah Read, souhaitent construire une nouvelle maison adaptée aux besoins de leurs enfants pour leur fournir la meilleure éducation possible. Un beau projet nécessitant des centaines de milliers de dollars que cette famille australienne tente de récolter. Difficile pour ces enfants de huit ans de se déplacer dans une maison non adaptée, sachant que les fauteuils sont devenus de plus en plus gros au fil des années. Les marques et les rayures sur les murs en sont bien la preuve. Pour Jemimah, leur mère, une maison adaptée leur offrirait, par exemple, la possibilité “de glisser leurs fauteuils sous l’évier et faire la vaisselle”. “Je veux vraiment leur apprendre ça”, dit-elle à ABC Central West. Les parents Australiens souhaitent leur montrer comment être indépendants pour qu’ils puissent avoir un futur et une vie à eux.
“Toutes les constructions standards ne sont adaptées que pour un fauteuil, pas trois”, poursuit Jemimah, “c’est notre seule chance de créer quelque chose à nos enfants qui pourrait potentiellement les aider dans leur vie d’adulte”. Chaque chambre sera donc assez large pour un grand lit et la cuisine sera accessible pour les triplés “afin qu’ils puissent préparer eux-même leurs repas”. Et ce n’est pas tout : les plans de construction prévoient aussi une piscine d’hydrothérapiepuisque la natation est la seule forme d’exercice qu’ils sont autorisés à pratiquer. Plus de 300 000 dollars ont été récoltésgrâce à leur page Facebook, un blog et leur communauté catholique. Des surfeurs ont même concourus à une course amateur pour leur donner l’argent gagné. La petite Malalah attend impatiemment d’avoir sa propre chambre mais espère “qu’elle ne soit pas trop grande pour ne pas avoir à tout nettoyer”, avant d’ajouter : “j’espère que maman continuera à nettoyer”.
avec linternaute