Monsanto traverse actuellement un passage difficile au Burkina Faso. Le géant américain de la biotechnologie, qui a récemment assisté à une réduction de moitié des superficies consacrée à la culture de son coton transgénique, pourrait également faire l’objet de poursuites.
En effet, indique le magazine français Jeune Afrique qui évoque « une source bien informée », l’interprofession du coton burkinabè pense à attaquer Monsanto en raison du manque à gagner provoqué par la baisse de la qualité de la fibre issue de son coton transgénique.
Du côté du groupe, on se défend déjà en évoquant la possibilité que des facteurs autres que l’origine transgénique du coton puissent affecter la qualité des récoltes. «Plusieurs facteurs ont un impact sur la qualité de la fibre de coton, dont les conditions environnementales. Mais nous travaillons avec nos partenaires pour livrer un coton transgénique aux performances indéniables.», a affirmé Doulaye Traoré, directeur des affaires publiques Afrique de l’Ouest chez la filiale burkinabè de Monsanto.
Pour la compagnie, un désaveu au pays des hommes intègres constituerait un échec susceptible de faire pièce à ses ambitions africaines. En effet, le Burkina Faso est l’un des rares pays africains à avoir opté pour les OGM, un pari qui, jusque-là, semblait plutôt réussi puisque le pays se classe premier producteur continental d’or blanc.
Pme pmi magazine avec agenceecofin