Randgold Resources, possédant plusieurs actifs sur l’or en Afrique, a enregistré des avancées sensibles, au cours des trois derniers mois, dans la mise en valeur de l’or du projet Tongon situé dans le permis de Nielle, à environ 55 km de la frontière de la Côte d’Ivoire avec le Mali.
La compagnie minière cotée à Londres et New-York a rapporté cette évolution, relative à la réalisation de ses objectifs de production, dans une mise à jour le 25 juillet.
Elle a fait état, entre autres, d’une amélioration du taux de récupération de la mine, malgré des difficultés liées à un approvisionnement erratique d’électricité en provenance du réseau national. La compagnie aurifère a procédé, apprend-on, à l’extension de l’exploration, au-delà du permis Nielle, notamment au permis Boundiali.
Dans cet autre permis, une série de cibles couvrant une structure de 60 kilomètres a été identifiée dans la bordure occidentale de la ceinture de Boundiali considérée comme le prolongement de la structure aurifère Syama situé en territoire malien.
Sur la cible Fonondara, Randgold rapporte avoir exécuté six tranchées sur une structure de 1,5 km qui ont mis à jour un système minéralisé large, en moyenne, de 16 mètres avec une teneur moyenne en or de 2,96 g/t. « En étendant les horizons au-delà de Tongon, nous avons intensifié nos efforts d’exploration en Côte d’Ivoire à la faveur de son nouveau code minier favorable et les résultats confirment notre croyance au potentiel élevé de la prospectivité du pays, » a commenté Mark Bristow, directeur exécutif de Randgold Resources.
Randgold Resources détient à 89%, en Côte d’Ivoire, le projet aurifère de Tongon où elle a annoncé, il y a quelques mois, son objectif de produire environ 260 000 onces d’or à un coût total direct de 820 dollars par once en 2015.
Avec Agence Ecofin