Selon Prof Kouadio Kouamé Georges, représentant du Dr Rémi Allah-kouadio, ministre de l’Environnement et du Développement Durable et également directeur général de l’Environnement, cette formation vise, entre autres, à « sensibiliser les acteurs de l’industrie chimique à la gestion écologique rationnelle des Pops au niveau national, en vue de protéger la santé humaine et l’environnement.
Environnement: Les acteurs des industries chimiques sensibilisés aux polluants
Le ministère de l’Environnement et du Développement Durable, a organisé, ce jeudi 21 juillet, à Abidjan, Cocody Riviera3, à la salle de Conférences de la direction générale de l’Environnement, un atelier de sensibilisation des acteurs des industries chimiques aux polluants organiques persistants(Pops) en Côte d’Ivoire.
Cet atelier s’inscrit dans le cadre des activités programmées du projet sur la Révision et l’Actualisation du Plan national de mise en œuvre(Pnm) de la Convention de Stockholm sur les Pops. Un projet exécuté par l’Onudi.
Selon Prof Kouadio Kouamé Georges, représentant du Dr Rémi Allah-kouadio, ministre de l’Environnement et du Développement Durable et également directeur général de l’Environnement, cette formation vise, entre autres, à « sensibiliser les acteurs de l’industrie chimique à la gestion écologique rationnelle des Pops au niveau national, en vue de protéger la santé humaine et l’environnement. Il s’agit aussi de les informer sur les problèmes liés aux pops, et aussi aux bonnes pratiques liées à leur gestion ».
A l’en croire, depuis 2011, un programme national de gestion des produits chimiques existe au sein dudit ministère. Et l’un des résultats obtenu, c’est d’avoir élaboré une stratégie nationale de gestion des produits chimiques, avec un plan d’action.
« il est important de mettre en œuvre toutes les conventions que nous avons ratifiées au plan international concernant la gestion des produits chimiques… Ce que nous souhaitons, c’est que ces industriels soient suffisamment informés sur les obligations que la Côte d’Ivoire a à respecter les engagements qui sont contenus dans ces conventions. Dont l’un des éléments majeurs est de protéger l’environnement et la santé humaine», a expliqué le directeur général de l’environnement.
Poursuivant, professeur Kouamé a ajouté que des structures telles que le Ciapol (Centre ivoirien anti-pollution) et l’Ande(Agence nationale de l’environnement ) veillent à ce que tout projet qui a un impact sur l’environnement fasse l’objet d’une étude d’impact environnemental et social, pour que l’environnement ne soit pas pollué et que la santé humaine soit également préservée.
« Gestion des produits chimiques en Côte d’Ivoire et rôle des acteurs des secteurs public et privé, Convention de Bale et Rotterdam, application en Côte d’Ivoire, Polluants organiques persistants, niveau, impact sur la santé et l’environnement en milieu industriel… », sont les différents thèmes qui seront abordés aux panels animés par des spécialistes tels que le Professeur Gustave Bédi, Coordonnateur du projet.
Ce présent atelier de sensibilisation fait suite à une série de formations entamées depuis juin 2015 en faveur des autorités décentralisées et des médias, en juillet 2015 (des Ong productrices de vivriers), en janvier 2016 (du personnel et élèves de l’enseignement secondaire), en février 2016 (des agriculteurs…).
La Côte d’Ivoire, soucieuse de la protection et de la santé humaine, a signé la Convention de Stockholm sur les polluants Organiques persistants(Pops), le 23 mai 2001 et l’a ratifiée le 20 janvier 2004. A ce titre, le Gouvernement ivoirien a demandé et obtenu une aide financière du Fonds pour l’environnement mondial (Fem) pour financer en 2006, son Plan national de mise en œuvre(Pnm) de la Convention de Stockholm sur les Pops. Depuis le 24 juin 2014, il procède à la révision et à l’actualisation du Pnm.