Depuis la campagne 2014-2015, au dire de Kanhon Anselme, technicien spécialisé, chargé des cultures pérennes à la zone de l’Agence nationale d’appui au développement rural (Anader) d’Alépé qui couvre les villes d’Alépé, de Bonoua et de Grand-Bassam, un projet de relance a été initié avec l’avènement du Conseil café-cacao et connaît un engouement certain dans le département d’Alépé.
Agriculture: Les producteurs optent pour la relance caféière
Le café, autrefois produit de rente très prisé par les producteurs du département d’Alépé, à l’instar du cacao, de l’hévéa, du palmier à huile, dans les années 80, a été malheureusement abandonné. Outre sa mévente qui est la principale cause de ce désintérêt, des producteurs avancent également le manque de main d’œuvre. Cette spéculation qu’on croyait donc définitivement ‘’morte’’ renaît petit à petit de ses cendres.
Depuis la campagne 2014-2015, au dire de Kanhon Anselme, technicien spécialisé, chargé des cultures pérennes à la zone de l’Agence nationale d’appui au développement rural (Anader) d’Alépé qui couvre les villes d’Alépé, de Bonoua et de Grand-Bassam, un projet de relance a été initié avec l’avènement du Conseil café-cacao et connaît un engouement certain dans le département d’Alépé.
Pour bénéficier de ce programme ambitieux à travers la remise de semences sélectionnées qui pourraient permettre aux producteurs de diversifier leurs sources de revenus, les intéressés devront se mettre par groupe de 10 personnes. Une fois cette étape franchie, du matériel et des intrants (arrosoirs, pulvérisateurs, produits phytosanitaires) leur sont offerts par le Conseil café-cacao.
L’identification de ces bénéficiaires a été faite par l’Anader et le Conseil café-cacao. Mais à ce jour, seuls les groupes identifiés par le Conseil café-cacao ont été servis. L’encadrement de ces producteurs est assuré par les agents Anader de la zone d’Alépé. La production de ces plantules est faite dans le centre de bouturage café de la zone Anader d’Alépé.
Outre la création de ces nouvelles plantations, soutient Kanhon Anselme, la réhabilitation des parcelles qui ont une densité d’au moins 800 pieds à l’hectare, est le deuxième volet de ce programme. Ici, pour une meilleure rentabilité des ‘’vieilles plantations’’, les plants seront recepés.
Le premier recepage se fait au bout de 7 ans après le planting du caféier. Après cela, le second se fera 5 ans après le premier. Pour cette relance, 293 producteurs sur 400 attendus, sont enregistrés par la zone Anader d’Alépé.