Les villes de San Pedro, Grand-Lahou, Port-Bouet, Grand-Bassam et Assinie sont les plus vulnérables et les plus touchées par l’érosion côtière, d’après des études nationales et régionales.
Ce constat a été fait par des experts de la Banque mondiale et des enseignants chercheurs venus du Togo, du Benin, de la Mauritanie et de la Côte d’Ivoire, réunis, mercredi et jeudi, à Grand-Lahou à l’occasion d’un atelier national de lancement des activités du projet régional de lutte contre l’érosion côtière et d’adaptation aux changements climatiques en Afrique de l’ouest.
« L’environnement côtier de la Côte d’Ivoire avec 566 km de ligne de côte, présente une richesse exceptionnelle. Cependant, cette zone connait actuellement diverses menaces notamment sur les biotopes, la qualité de l’eau, les ressources aquatiques et sur les habitations et leurs occupants », a relevé, pour sa part, le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Alla Kouadio Rémi.
Le gouvernement ivoirien a sollicité l’aide la Banque mondiale sur les questions liées à la gestion des ressources halieutiques et à celle de l’érosion côtière, a soutenu le ministre à l’ouverture des travaux.
avec ladiplomatiquedabidjan