L’ex ministre ivoirien, Dagobert Banzio est décédé samedi 26 août 2017 aux environs de 23h, a appris Afrikipresse d’une source proche de la famille.
« Je viens de perdre mon jeune frère. Le Ministre Dagobert Banzio est décédé samedi 26/08/2017 dans la nuit en Espagne »; dit le Sms reçu d’un membre de la famille Banzio, résident à Paris. Joint au téléphone, notre interlocuteur précise : « Il est décédé au domicile de son fils, Stéphane Banzio âgé de 40 ans, le premier qu’il a eu avec une femme bété. Stéphane joue au football, mais dans des clubs en Espagne (Malaga). Dagobert Banzio est allé se faire soigner là-bas depuis 1 an et demi vu le coût élevé des soins ici à Paris. Hier, il a succombé à sa maladie vers 23h, alors que son fils était allé à l’entraînement et est rentré tard. Son épouse qui travaille au trésor et le suivait était rentrée en Côte d’Ivoire, vu qu’elle ne pouvait pas abandonner plus longtemps son poste. Il vivait seul avec son fils en Espagne ».
Dagobert Banzio souffrait d’un cancer de la gorge
L’ex Ministre Dagobert Banzio et président du conseil régional du Cavally traîne depuis avril 2014, un cancer de la gorge. Une tumeur d’Amygdales coincée entre le pharynx et l’œsophage, qui nécessite soit une opération chirurgicale, soit des séances de radiothérapie ou encore de chimiothérapie. C’est des séance de chimiothérapie que suivait Dagobert Banzio à l’Institut Gustave-Roussy à Villejuif (94) dans le Val-De-Marne dans une banlieue sud de Paris, l’un des plus réputés centres régionaux de lutte contre le cancer en France.
« Les séances de chimio lui revenaient cher. Il fallait payer autour de 2000 euros par séance alors que pour 3 fois moins cher, il pouvait les faire en Espagne », raconte tout malheureux le membre de la famille.
Alors que régulièrement l’on voit des appels au secours , en faveur aussi bien des artistes connus , que des personnes inconnues sur les réseaux sociaux, et dans les médias, lorsque ceux-ci sont malades, le décès du ministre Banzio Dagobert indique que nul, quel que soit son rang dans sa société ou ses économies, ne peut durablement ni dignement faire face à des frais élevés et incessants ( sans assistance extérieure ) de prise en charge d’un traitement médical, d’une affection grave ou de longue durée. Face à la maladie, on n’est jamais assez riche.
La modération et la dignité sont les meilleures attitudes à avoir, en ces circonstances où d’autres choisissent plutôt de polémiquer.
Avec Afrikipresse