En Côte d’Ivoire, seulement 40% du stock de noix de cajou a été écoulé à cette étape de la campagne 2018, contre 80-90% un an plus tôt. C’est ce qu’a confié à l’Agence ivoirienne de presse (AIP), Bamba Adama, président de la Fédération des producteurs d’anacarde.
Cette mévente s’explique par des prix bien plus rémunérateurs aux producteurs, pratiqués dans les pays voisins qui encouragent la fuite de la noix.
En effet, alors que la Nation éburnéenne applique un tarif de 500 Fcfa pour le kilogramme, le Burkina Faso garanti un prix de 900 Fcfa tandis que la Guinée-Bissau offre 1 000 Fcfa, rapporte l’AIP.
Pour rappel, la Côte d’Ivoire mise sur une récolte de 750 000 tonnes de noix de cajou en 2018 contre 711 236 tonnes en 2017.
La filière anacarde fait vivre environ 1,5 million de personnes.