Pour sa part, Mamadou Ouédraogo, chef du département radio de Comium Côte d’Ivoire et interface entre la structure et l’Artci, le ministre Koné Bruno avait signifié qu’il n’y a aura pas de renvoi d’employé, le quatrième opérateur allait les abonnés et aussi récupérer les équipements des trois opérateurs mineurs (Comium, Greeen, Café mobile).
Retrait de licence à Comium : Les locaux de l’entreprise refusés aux employés
Après le départ de leurs dirigeants le samedi dernier, les employés de l’entreprise de de téléphonie Comium se sont vu refuser l’accès à leur locaux, pourtant, disent-ils, les délais de fermeture de la société décidé par le gouvernement court jusqu’au 30 avril.
Les travailleurs étaient tous parqués devant le siège, sise à Marcory, ce lundi 11 avril, face à la police leur refusait l’accès. « Nous n’avons pas d’autres mots à dire, seulement c’est qu’on a reçu l’ordre de veiller sur la fermeture pour cette journée », nous explique un policier qui dit avoir recevoir l’ordre du commissariat du district de Marcory.
Désemparé par ce double choc, les agents expriment leurs mécontentements face au comportement du gouvernement qu’il juge « anormal ». « La Côte d’Ivoire est un pays corrompue. Voilà des personnes qui viennent dans un pays qui font des transferts de fonds depuis 2009, ils font sortie de l’argent sans investir sur place et sans que personne ne bronche. Moi qui vous parle j’étais dans le centre de décision, on faisait un chiffre d’affaire de près de 4 milliards Fcfa/an. Toutes ces personnes que vous voyez sont des personnes qui se sont battues pour cette société. Les personnes qui ont pillé la société on les laisse passer facilement alors qu’ils ont été prévenus. C’est moi qui ai déposé la lettre chez le procureur », s’insurge M.Radji. Il salue au passage du collectif qui a permis à ce que l’entreprise leur paie d’avance le salaire du mois d’Avril « ce qui va nous permet de souffler au moins un peu».
Pour Mamadou Ouédraogo, chef du département radio de Comium Côte d’Ivoire et interface entre la structure et l’Artci, le ministre Koné Bruno avait signifié qu’il n’y a aura pas de renvoi d’employé, le quatrième opérateur allait récupérer les abonnés et aussi récupérer les équipements des trois opérateurs mineurs (Comium, Greeen, Café mobile). « Nous nous retrouverons finalement avec trois opérateurs. Et il est clair que le quatrième qui va venir ne pourra pas activer son réseau avant deux ans minimum. Donc avant deux ans on se retrouve avec trois opérateurs. Nous étions pour les populations, les moins nantis des opérateurs, notre réseau affichait les prix bas, les enquêtes de l’Artci ont montré à travers une enquête, que nous étions l’entreprise qui favorisait les clients au niveau de prix», poursuit-t-il.
Pour lui, la fusion demandée par le ministre Bruno Koné est l’ultime solution. Car, suggère-t-il, le ministre pouvait permettre aux grands opérateurs d’absorber la société ou solliciter des opérateurs extérieur pour la récupérer. Mais, cela n’a pas été possible. «Ce que nous revendiquons aujourd’hui, c’est nos droits. Dans la décision il est dit qu’on devait fonctionner jusqu’au 30. Et aujourd’hui on n’arrive pas à rentrer dans nos locaux. On se demande ce qui va se passer».
Les employés ne veulent pas sortir perdants dans cette affaire, en souhaitant intégrer l’équipe du quatrième opérateur qui va s’installer, comme l’a évoqué le directeur de cabinet du ministre de l’Economie numérique et de la Poste (André Appetey).
avec fratmat