L’Association Internationale de Développement (AID), filiale du groupe de la Banque mondiale veut aider la Côte d’Ivoire dans la sécurisation foncière. Elle prévoit un appui de 25 milliards Fcfa pour renforcer les capacités des acteurs impliqués dans le programme national de sécurité foncière en milieu rural.
« Nous sommes heureux d’aider les autorités ivoiriennes à développer un programme national et rationalisé de sécurité foncière dans les zones rurales, à travers la nouvelle Agence foncière rurale, afin d’accélérer le processus d’enregistrement et de garantir aux bénéficiaires la pleine jouissance de leurs biens», a confié le directeur des Opérations de la Banque mondiale, Pierre Laporte. Qui déplore la complexité et le coût élevé des procédures de reconnaissance des titres.
L’ambition est de renforcer les institutions responsables de la mise en œuvre de la politique foncière dans les zones rurales et à introduire un réseau géodésique et un cadastre viable. Le projet permettra par ailleurs de concevoir et tester un processus bon marché, simplifié et participatif d’enregistrement systématique des droits fonciers, notamment coutumiers. Il sera également l’occasion de soutenir des pratiques innovantes de sauvegarde des droits de tous les propriétaires terriens, y compris les femmes. Enfin, il appuiera des programmes
Ainsi, “Le nouveau Projet d’appui à la politique foncière aidera les propriétaires terriens à obtenir des titres fonciers et à officialiser des accords d’utilisation des terres qui reconnaissent légalement et sécurisent les droits coutumiers. Des comités villageois seront créés ou renforcés pour garantir la représentation de tous les groupes sociaux et, ce faisant, engager un processus local, participatif et inclusif d’enregistrement des terres. Parallèlement, les parcelles seront systématiquement enregistrées de manière à pouvoir actualiser facilement les informations du cadastre (notamment en cas d’héritage)”.
Ce programme d’appui à la politique foncière, qui intègre plusieurs activités innovantes pour renforcer et sécuriser les droits fonciers des femmes, collectera des indicateurs ventilés par sexe pour confirmer son efficacité en la matière. Une évaluation rigoureuse de l’impact de l’enregistrement des droits fonciers sur la cohésion sociale et l’autonomisation des femmes est par ailleurs en préparation, avec l’appui du Laboratoire d’innovation sur le genre et l’égalité des sexes en Afrique de la Banque mondiale.
Source : Fratmat.info