Intervenant dimanche sur la télévision nationale RTI sur le programme de restructuration de l’orpaillage en Côte d’Ivoire, le ministre ivoirien de l’Industrie et des mines Jean-Claude Brou (photo) a annoncé que des poursuites judiciaires seront désormais engagées contre les propriétaires terriens qui « cèdent leurs terres aux orpailleurs clandestins».
Le gouvernement souhaite ainsi préserver le foncier de l’appétit illégal des chercheurs d’or.« Les orpailleurs clandestins s’installent parce que certains propriétaires terriens le permettent. Nous allons être stricts et fermes. Désormais, ceux qui vont donner des terrains à exploiter sans autorisation de l’administration de même que les orpailleurs clandestins récidivistes seront poursuivis », a notamment déclaré le ministre.
Révélant que « 429 sites sur l’ensemble du territoire national ont été fermés et d’importants matériels saisis et détruits », il a rappelé que toute activité d’orpaillage ne saurait être autorisée que si elle se conforme au code minier. « Le code minier ivoirien prévoit l’exploitation industrielle, semi-industrielle et artisanale. Mais pour l’exploitation artisanale, il faut une autorisation, exclusivement délivrée par l’administration des mines. Cette activité est réservée aux Ivoiriens afin de leur permettre de bénéficier des retombées du sous-sol », a-t-il expliqué.
Avec Agence Ecofin