La loi des finances portant budget de l’Etat pour l’année 2018 a été adoptée le vendredi 15 décembre 2017, à l’issue d’échanges de plusieurs heures entre les députés membres de la Commission des affaires économiques et financières (CAEF) et le Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Moussa SANOGO.
Il s’équilibre en ressources et en charges, suivant l’exposé des motifs présenté par monsieur le Secrétaire d’Etat, à 6 756 257 616 332 Fcfa, en hausse de 4,8% par rapport au budget révisé 2017, d’un montant de 6 447 638 712 432 Fcfa. Les prévisions de recettes fiscales, estimées à 3 406 008 090 526 Fcfa, sont basées sur la poursuite des réformes en matière de fiscale et douanière, une rationalisation progressive des exonérations, le renforcement du contrôle fiscal et les efforts continus de productivité et des services de recouvrement. 1 310 712 448 972 Fcfa devraient être mobilisés sur les marchés monétaire et financier régional et international.
Quand il est attendu des partenaires extérieurs un montant de 1 285 207 192 944 Fcfa dont 369 107 049 000 Fcfa d’appuis budgétaires, 755 764 806 210 Fcfa d’emprunts-projets et 160 334 437 734 Fcfa de dons projets. Au titre de la dette publique, les échéances prévues en 2018 sont de 1 547 277 995 523 Fcfa se répartissant comme suit : 918 980 404 810 Fcfa pour la dette intérieure, et 628 297 590 713 Fcfa.
pmepmimagazine (+225) 22 00 32 72