En attendant l’expiration de cet ultimatum, ces derniers (Charles Konan Banny, Kouadio Konan Bertin, Mamadou Koulibaly, Kouadio Siméon et Gnangbo Kacou) ont adressé leur remerciement au candidat Essy Amara (présent au meeting) pour avoir suspendu sa candidature.
Présidentielle 2015: La CNC menace de se retirer du processus
Réunis à la place Ficgayo, dans la commune de Yopougon, ce mercredi 7 octobre, pour un meeting, les candidats membres de la Coalition nationale pour le changement (Cnc) ont indiqué qu’ils se donnent encore 48 heures pour décider si oui ou non ils vont maintenir leur candidature pour l’élection du 25 octobre prochain. « Si dans 48 heures, il n’y a pas de cadre de discussion (…), nous aviserons », a laissé entendre le candidat de Lider, Mamadou Koulibaly. Avant d’ajouter qu’ils « ne sont pas du tout prêts ».
En attendant l’expiration de cet ultimatum, ces derniers (Charles Konan Banny, Kouadio Konan Bertin, Mamadou Koulibaly, Kouadio Siméon et Gnangbo Kacou) ont adressé leur remerciement au candidat Essy Amara (présent au meeting) pour avoir suspendu sa candidature.
Au cours de ce meeting, ils ont dénoncé, entre autres, le fait qu’en tant que candidat, ils n’aient pas de représentants à la Commission électorale indépendante (Cei). Ils réclament un dialogue entre les dix candidats en lice pour l’élection à venir. « Les candidats ne sont pas prêts parce que les conditions ne sont pas réunies. Et nous disons tous ici ce que nous n’acceptons pas », a renchéri Charles Konan Banny.
Pour l’ancien responsable de la Commission dialogue, vérité et réconciliation, le pays n’est toujours pas réconcilié et aller aux élections dans ces conditions, serait créer les conditions d’une autre crise post-électorale et aggraver les clivages entre les Ivoiriens.
A en croire ce dernier, ces candidats se sont réunis à la veille de leur meeting afin de s’engager résolument pour le changement auquel ils croient. Il a également indiqué qu’ils étaient absents à la signature du code de bonne conduite parce qu’ils y voyaient « un piège ».
Toutefois, ils ne se sont pas prononcés sur leur probable signature ou non du code de bonne conduite.
Tour à tour, les différents intervenants ont invité leurs militants et sympathisants à rester mobiliser pour tous les mots d’ordre à venir dans leur quête permanente de la liberté et de la démocratie.
Avec FratMat