Le professeur Aïdara Daouda et le professeur Siaka Touré sont successivement président et vice-président de l’Académie des Sciences, des Arts, des Cultures d’Afrique (ASCAD). Elu à l’issu d’un scrutin organisé par ses pairs qui lui a donné 33 voix sur les 37 votants, le professeur Aïdara Daouda succède ainsi au professeur Barthelemy Kotchy qui a dirigé cette institution composée de savants. C’est information a été donnée par les deux nouveaux dirigeants de l’ASCAD au cours d’une conférence qu’ils ont animé le mercredi 17 juin dernier au siège de ladite institution à Abidjan-Plateau.
Cet échange avec la presse a été le lieu pour le successeur du professeur Barthelemy Kotchy de dresser un bilan de son prédécesseur auprès de qui il a d’ailleurs travaillé pendant un mandat de 3 ans. A en croire le nouveau président, le bilan est positif mais certains efforts restent à consentir. Plusieurs activités à caractère scientifique, culturel, littéraire…ont jalonné le mandat de l’ancienne équipe dirigeante de cette société savante. « Ce bilan constitue quelques points forts peu exhaustif des activités de mon prédécesseur » a-t-il indiqué.
Rendant hommage au professeur Barthelemy Kotchy, le conférencier a indiqué que celui-ci a été pour lui un soutien considérable et ‘‘une oreille attentive’’ pendant ces trois années passées à ses cotés. « je rend hommage à cet homme car ma modeste contribution n’aurait pas pu être réalisée sans la compréhension et le soutien du professeur Kotchy »a-t-il confié.
Pour ce qui est du mandat du professeur Aïdara Daouda, il entend corriger les imperfections des activités passées et améliorer les actions déjà scellées. Aussi ajoute-t-il, une cérémonie de présentation des nouveaux membres de l’Académie sera organisée pour que le public soit informé. Notons par ailleurs que l’ASCAD s’est accroit en nombre cette année avec l’arrivé de 4 nouveaux membres.
Crée en septembre 2003 et placée sous la haute autorité du président de la république, l’ASCAD est une compagnie de scientifiques, de philosophes, d’écrivains, d’artistes, de créateurs et d’inventeurs dont les œuvres honorent la civilisation africaine et participent au développement socio-économique, ainsi qu’au rayonnement de la Côte d’Ivoire, de l’Afrique et des diasporas africaines.
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