Le cabinet d’intelligence économique et de conseil, Oxford Business Group, et la firme Ernst & Young viennent de sceller un partenariat pour rapprocher les investisseurs étrangers du marché ivoirien. Dans le détail, ces deniers auront désormais accès aux informations stratégiques sur les nouvelles réglementations et procédures fiscales en vigueur dans le pays.
Les investisseurs intéressés par le marché ivoirien auront désormais plus de facilité pour accéder aux informations stratégiques liées aux nouvelles réglementations et procédures fiscales en Côte d’Ivoire.
Le cabinet d’intelligence économique et de conseil, Oxford Business Group (OBG), a annoncé qu’il travaillera étroitement avec la firme Ernst & Young (EY) qui fait partie du Big four pour fournir ces informations aux investisseurs. Un communiqué d’OBG précise que lesdites données seront publiées dans un chapitre spécial de la prochaine publication d’OBG, The Report Côte d’Ivoire 2018.
D’après OBG, la publication sera réalisée en partenariat avec Ernst & Young Côte d’Ivoire ainsi que le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), la société de bourse indépendante Hudson et Bilé-Aka, Brizoua-Bi & Associés
Cet engagement d’OBG et de EY incarne la volonté des autorités ivoiriennes de combattre la fraude et l’évasion fiscale et d’améliorer la gouvernance fiscale et douanière et ainsi rendre pérenne les revenus de l’État.
Un partenariat très solide avec l’Etat ivoirien
Le cabinet Ernst & Young travaille aujourd’hui étroitement avec le gouvernement ivoirien, puisqu’il assiste le pays dans ses projets de grandes réformes fiscales actuellement en cours et appuie l’élaboration des différentes annexes fiscales, dont celle de 2018.
«Le grand défi du gouvernement ivoirien est de réussir à agrandir son assiette fiscale dans un environnement d’affaires où le secteur informel représente toujours une part significative de l’activité économique, tout en restant compétitif pour attirer les capitaux internationaux et en ne fragilisant pas le fragile tissu des entreprises locales qui cherchent à se structurer», expliquent Jean-François Albrecht et Eric N’Guessan, respectivement PDG et Tax leader chez Ernst & Young Côte d’Ivoire.
En Côte d’Ivoire, malgré les efforts fournis par les autorités du pays, les recettes fiscales demeurent limitées, notamment en raison de la chute du prix du cacao et de la forte prévalence du secteur informel dans l’économie.
«Pour assurer le développement de l’économie ivoirienne, le gouvernement doit faire davantage pour que tous les acteurs économiques participent et bénéficient d’un régime fiscal sur mesure. Les études lancées récemment pour réévaluer et réformer le système fiscal en le rendant plus attractif ne doivent pas seulement s’adresser aux grandes entreprises privées et aux investisseurs internationaux, elles doivent aussi inclure les PME ivoiriennes», a recommandé Clémentine Clabault, directrice de Oxford Business Group Côte d’Ivoire.
Avec latribuneafrique