Si « la transformation structurelle est la seule voie pour atteindre l’émergence, il est impérieux d’accompagner les pays africains candidats à cette émergence », a fait savoir le ministre d’État, ministre du Plan et du Développement, Albert Mabri Toikeusse, maître d’ouvrage de cet événement avec le Pnud.
Le pari est en passe d’être gagné pour ce qui est de la Conférence internationale sur l’émergence en Afrique, ouvert le mercredi 18 mars à Abidjan Sofitel Hôtel Ivoire, à Cocody.
Chefs d’Etat, présidents d’institutions internationales, régionales, sous-régionales, des membres du corps diplomatique, administrateurs internationaux, nationaux, tous ont pris part à ce forum. A cette ouverture, des intentions fortes ont été exprimées, des idées pertinentes ont été émises.
Si « la transformation structurelle est la seule voie pour atteindre l’émergence, il est impérieux d’accompagner les pays africains candidats à cette émergence », a fait savoir le ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement, Albert Mabri Toikeusse, maître d’ouvrage de cet événement avec le Pnud.
Le ministre a indiqué qu’il y a trois points qui doivent animer les différents panels de cette conférence. « Comment l’Afrique peut-elle établir des politiques sociales qui assurent l’égalité des chances, la promotion de l’inclusion et de l’équité, et le renforcement de la cohésion sociale dans le cadre d’un processus émergent ? » Une question qui mérite tout son sens, si on tient compte des propos du Président sénégalais Macky Sall, qui relevait que le continent lutte sur plusieurs fronts: La paix, la sécurité, la démocratie, la croissance pour la prospérité.
Il a aussi précisé que la croissance n’est pas une fin en soi. Surtout quand elle ne se répercute pas sur le niveau de vie des ménages.
Mais, l’administrateur du Pnud, Helen Clarck a dit avoir espoir pour l’avenir de l’Afrique, en citant en exemple la Côte d’Ivoire qui a su relever le défi d’une économie compétitive, même si de nombreux défis restent encore à relever.
Outre le progrès réalisé par la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara ambitionne contribuer au renforcement de l’intégration régionale, au renforcement des capacités humaines et rationnelles, et à la lutte contre le terrorisme.
