Le Préfet-Hors grade, Kouadio YAO, président de la ComNat-Alpc, représentant le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, s’est réjoui du choix de la Côte d’Ivoire pour abriter cette réunion. « C’est le signe que la sécurité est de retour et que progressivement le pays retrouve sa place dans le concert des nations », a-t-il indiqué.
Lutte contre les armes légères : Les experts sous-régionaux partagent leurs expériences
La Commission nationale de lutte contre les armes légères et de petit calibre (ComNat-Alpc)organise, en collaboration avec l’Organisation des nations contre la drogue et le crime (Unudc) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), un atelier régional autour du thème : « Les synergies et complémentarités entre le Traité sur le commerce des armes (Tca), le Protocole sur les armes à feu (Paf) et le programme d’action des Nations-Unis ainsi que les autres instruments juridiques pertinents », les 29 et 30 septembre, à Abidjan-Cocody.
Le Préfet-Hors grade, Kouadio YAO, président de la ComNat-Alpc, représentant le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, s’est réjoui du choix de la Côte d’Ivoire pour abriter cette réunion. « C’est le signe que la sécurité est de retour et que progressivement le pays retrouve sa place dans le concert des nations », a-t-il indiqué.
Selon lui, de nombreux pays sont en proie, depuis des années, à de graves crises. Ces foyers de tension sont alimentés par plusieurs circuits de transfert licites ou illicites de toutes sortes. Et ces armes continuent d’être utilisées à des fins de grande criminalité, de déstabilisations des Etats voire de terrorisme. C’est pourquoi, de telles initiatives, visant à créer les conditions de développement de synergies dans la lutte contre ce fléau mondial, qui encouragent les Etats-parties à ratifier et à mettre en exergue les instruments juridiques internationaux qui existent en la matière, sont à encourager.
Selon Simonetta Grassi, représentant, Unodc, la prolifération, l’accumulation ainsi que le commerce incontrôlé et illicite des armes à feu constituent une source de menace réelle pour la paix et la sécurité internationale, ainsi que le développement économique et social de nombreux pays. Aussi, l’Afrique de l’Ouest et la région du Sahel demeurent aujourd’hui malheureusement, le marché le plus profitable des trafiquants d’armes et de ce fait enregistre l’un des plus grand nombre de victimes, en favorisant une situation propice au développement d’un trafic permanent d’armes, accroissant ainsi la vulnérabilité du continent. Face à cette situation, la maîtrise de la prolifération et des trafics illicites des armes à feu est une condition indispensable à la stabilité des Etats, à la prévention des conflits et au succès des processus de consolidation de la paix et de la sécurité humaine durable.
Rappelons que ce programme, qui réunit une trentaine d’experts et décideurs venus des pays du Sahel et de la Cedeao ainsi que des partenaires techniques internationaux et régionaux, œuvrant dans le domaine de la lutte contre la fabrication et les trafics illicites d’armes à feu, vise le renforcement de la coopération régionale et internationale.
Avec FratMat