La nouvelle d’amnistie des détenus politiques a été hautement applaudie par les familles des prisonniers. L’ordonnance qu’il a prise à la veille de l’anniversaire de l’accession à la souveraineté n’a vraiment pas été de la sinécure. Cette décision prise à coup de pression du Pdci et de la France, est un peu tardive. Mais est tout de même reconnue comme un pas vers la réconciliation qui n’est pas une simple coupe aux lèvres.
Simone Gbagbo et autres ont certainement hâte de retrouver leur domicile respectif, étreindre leurs parents et amis. Une fois la liberté recouvrée peut-être dans pour 6 à 7 jours ces personnalités pourraient être privées de certains droits. De quoi peut-il s’agir ?
A quelques 2 mois des élections locales et régionales et à quelques deux années de la présidentielle en Côte d’Ivoire, (Ndlr : Simone Gbagbo aura 71 ans en 2020) ces détenus politiques qui recouvrent la liberté verront leur droit mis au restreint. A savoir que l’interdiction de toute activité politique, interdiction de leur droit civique, restriction de tout mouvement de sortir du pays. Ce ne serait pas exagéré d’ajouter que la liberté de libre circulation à travers le pays leur sera confisquée. Et ce, sur de bonnes années.
En toute vraisemblance, le crabe n’est pas le bienvenu au jeu de contorsion. Respirer l’air pur et avoir les siens près de soi est bien meilleur que d’être isolé et barricadé par des murs.
Avec lepanafricain24