En Côte d’Ivoire, le gouvernement ambitionne de mettre un terme à la production de cacao dans les parcs nationaux et les réserves forestières sur les 5 prochaines années, rapporte Reuters. Cette mesure devrait permettre d’assurer un meilleur contrôle de la récolte nationale et de supporter le nouveau prix plancher de 2 600 $ la tonne qui sera discuté cette semaine.
D’après les sources de Reuters ayant requis l’anonymat, le plan de l’exécutif concernant la lutte contre la culture illégale de cacao prévoit des destructions des plantations et des déguerpissements des exploitants des zones protégées.
Ce dernier processus devrait se faire de manière progressive afin de minimiser les impacts sociaux. En outre, le cadre légal relatif à cette ambition devrait être approuvé prochainement par le Parlement et pourrait inclure des peines de prison pour les individus qui s’adonneraient à la culture du cacao dans les aires protégées.
« C’est simple. Si nous ne pouvons pas contrôler notre production de cacao, il sera difficile de soutenir et de mettre en vigueur le prix plancher parce que le surplus structurel tirera les prix vers le bas », indique une source du Conseil du Café-Cacao (CCC).
Selon les estimations des autorités, environ 25% de la récolte ivoirienne de cacao provient des aires protégées.
avec : agenceecofin