Contrairement aux recommandations du FMI, le gouvernement de Côte d’Ivoire a autorisé CI Energies à contracter des dettes auprès d’établissements bancaires locaux et internationaux, selon une information relayée par La Lettre du Continent.
CI Energies : la Côte d’Ivoire passe outre les recommandations du FMI
Les intérêts de la Côte d’Ivoire et du Fonds Monétaire International ne convergent pas toujours. Pour preuve, le FMI avait déconseillé aux gouvernements d’autoriser la société publique Côte d’Ivoire Energies à lever des fonds auprès d’établissements bancaires dans le pays ou à l’international pour remplir ses obligations.
Selon nos confrères, le gouvernement ivoirien, à travers le conseil des ministres du mercredi 17 octobre 2018, a fait fi de cette recommandation en autorisant cette entreprise publique à s’endetter pour son fonctionnement.
CI Energies est en charge de la gestion du réseau électrique. Cette entreprise va reprendre « les dettes de certaines infrastructures, comme celle contractée à l’égard des Chinois d’EximBank pour la construction du barrage de Soubré (275 MW), dans le sud-ouest du pays », selon cette source.
Les consignes du FMI sont parfois critiquées par les spécialistes africains de la finance. Ces derniers estiment que parfois, l’institution basée à Washington, États-Unis, est coupée des réalités du terrain. Avec cette décision de l’État ivoirien d’autoriser CI Energies à lever des fonds, un désaveu cinglant vient d’être opposé à l’institution dirigée par la française Christine Lagarde.
Avec afrique-sur7