Le gouvernement ivoirien a apporté des précisions au sujet de son possible désinvestissement des 82 entreprises qui constituent son portefeuille de participations, peut-on constater d’un communiqué signé par un haut responsable en charge du budget et du portefeuille de l’Etat.
« Il n’est… nullement question de réduire les parts de l’Etat dans 82 entreprises, nombre qui représente au demeurant l’ensemble des sociétés du portefeuille de l’Etat », peut-on lire dans le document en réponse à des articles de presse qui ont traité du sujet.
Lors du conseil des ministres du 9 janvier 2019, il a été retenu comme principe, que l’Etat ne devrait prendre des participations financières majoritaires, que pour assurer des mission d’intérêt public ou suppléer à un secteur privé qui serait incapable d’assurer un service garantissant un meilleur rapport de ratio qualité/prix. Un message qui avait été perçu par la presse locale ivoirienne comme le signe annonciateur d’un vaste processus de désengagement de l’Etat.
Des données sur le volume en capital de ces investissements ainsi que leurs performances financières ne sont pas rendues publiques à des dates pertinentes. Le dernier rapport de situation économique et financière des participations publiques date de 2016, selon des données disponibles sur le site internet de la direction générale du portefeuille de l’Etat. Le gouvernement ivoirien y prévoyait effectivement de finaliser des sorties (totales ou partielles) dans seulement 15 entreprises publiques.
Plusieurs de ces opérations (NSIA Banque, Société Ivoirien de Banque ou encore Sucrivoire) se sont déjà déroulés et d’autres semblent en cours.
Rappelons qu’une évaluation de la performance réelle des sociétés du portefeuille public est complexe à mener, car nombre de ces entités ont une gouvernance fortement privée.
Avec agenceecofin