Soubré – Les gestionnaires de la société internationale de plantation et de finance (SIPEFCI) Ottawa de Soubré entendent développer et mettre en application les normes internationales de production d’huile de palme en conciliant la nécessité de produire plus avec le respect de l’environnement.
Ils ont initié, mardi, une séance de concertation et d’échange avec l’ensemble des acteurs de sa zone de gestion, en présence du préfet de Guéyo, Fami René, du responsable des relations extérieurs de cette société, Henri César Sama Damalan et de nombreux producteurs, afin de relever ce défi de la protection de l’environnement.
M. Damalan a donné les raisons ayant motivé cette prise de décision de se conformer aux normes mondiales de production. “Il s’agit de concilier la nécessité de produire plus pour garantir un développement économique aux Etats avec la nécessité de ne pas impacter négativement sur notre environnement par la dégradation du climat qui mettrait ainsi en péril les espèces humaines, animales et végétales”, a-t-il justifié.
Selon lui, la production de l’huile de palme est devenue un pilier de l’économie africaine. Et c&rsq uo;est à juste titre que le “secteur de la culture du palmier huile a été indexé par nos experts en développement comme le domaine qui impacte le plus négativement sur la préservation des sols et du massif forestier, constituant ainsi un danger pour les hommes et les animaux”.
Face donc à un tel tableau, sa structure a décidé de s’engager dans la production d’une huile de palme durable en garantissant un environnement dans lequel il fait bon vivre. Elle s’est inscrite dans la mise en œuvre des critères édictés par la RESPO (Table ronde pour la production d’une huile durable) et rattraper son retard sur le Ghana, soulignant qu’une telle entreprise ne peut se faire sans l’implication de l’ensemble des acteurs, d’où ces rencontres de concertation et d’échange.
La responsable du RESPO, Meité Maimouna, a présenté sa structure, son organisation, ses intérêts économiques, sociaux et environnementaux, ses principes et critères. Il s’agit notamment l’engagement de transparence, du respect des lois et réglementations en vigueur, de l’engagement envers la viabilité économique et financière, de l’utilisation des meilleures pratiques pertinentes par les producteurs et employés d’usine, de la responsabilité environnementale et conservation des ressources naturelles et de biodiversité et du développement responsable de nouvelles plantations.
Le préfet de Guéyo a salué l’initiative de la SIPEFCI OTTAWA de s’engager dans la production en respectant les normes environnementales. Il a invité l’ensemble des acteurs à s’inscrire dans une telle démarche pour l a protection de l’environnement.
L’ensemble agro-industriel d’Ottawa regroupe 5.535 hectares d’exploitations industrielles et de 4.000 milles hectares d’exploitations villageoises.
AIP