Korhogo – Une équipe de la direction de campagne chargée du monde paysan (DCCMP) du candidat Alassane Ouattara a rencontré mercredi les producteurs de Korhogo, pour leur exposer les grands axes de la politique agricole du gouvernement.
Cette politique, articulée autour du Programme nationale d’investissement agricole (PNIA), est un ensemble de reformes profondes et ambitieuses qui visent à relancer le secteur agricole et à la rendre plus compétitive et plus attrayante.
Pour M. Coulibaly Nohoun qui conduisait la délégation du DCCMP à Korhogo, le PNIA est donc un vaste chantier de refonte globale du secteur agricole en Côte d’Ivoire, qui va indiscutablement améliorer les conditions de vie des paysans grâce à une meilleure revalorisation des prix des matières premières agricoles.
Pour convaincre ses interlocuteurs, il évoqué un ensemble de projets en cours de réalisation ou à l’étude, qui traduisent les engagements pris par le Président de la République envers le monde agricole, à travers le PNIA.
Deux grands projets sont notamment revenus au cours de son intervention à savoir la création d’une Bourse des matières premières et la création d’une unité de transformation de la noix de cajou à Yamoussoukro.
Le premier va apporter une solution aux difficultés liées à la commercialisation en réglant définitivement la question des acheteurs véreux tandis que le second va apporter de la valeur ajoutée à la noix de cajou, a expliqué M. Coulibaly. Il a assuré que par leurs effets combinés, ces deux projets contribueront fortement relever les prix des matières premières agricoles.
Le PNIA prend également en compte la nécessité de maîtriser l’eau face au problème de la rareté des pluies, avancé Coulibaly Nohoun, annonçant un plan d’aménagement des retenues d’eaux dans la localité.
La région du Poro (nord) dont Korhogo est le chef-lieu est essentiellement agricole. Elle produit notamment de la mangue, du coton, du riz, du maïs et de l’arachide.
Lors de la rencontre, les paysans, confrontés aux effets néfastes de la rareté des pluies, ont exprimé des préoccupations qui se résument à diverses entraves à leur droit à une juste rémunération.
AIP