Ce séminaire a pour cible le personnel judiciaire qui prépare, tient et conduit une session d’assises. « L’objectif du présent séminaire vise à contribuer à l’amélioration de la qualité et des performances des greffiers et magistrats. Et est une réponse concrète et pratique aux problèmes de l’appareil judiciaire », a indiqué le chef de cabinet adjoint, Bako Jean Fructueux.
Justice: Ouverture ce mardi d’un séminaire de formation des acteurs des sessions d’assises
Conscient qu’il n’y a pas d’Etat fort sans justice forte et respectée, le ministère de la Justice organise depuis ce mardi 30 juin, et ce pendant trois jours, un séminaire de renforcement de capacité des magistrats et greffiers dans la préparation, l’organisation et la tenue des sessions d’assises. Cette cérémonie d’ouverture a eu lieu à l’immeuble Sciam à Abidjan-Plateau en présence du chef de cabinet adjoint du Garde des sceaux, ministre de la Justice et des Libertés publiques.
Ce séminaire a pour cible le personnel judiciaire qui prépare, tient et conduit une session d’assises. « L’objectif du présent séminaire vise à contribuer à l’amélioration de la qualité et des performances des greffiers et magistrats. Et est une réponse concrète et pratique aux problèmes de l’appareil judiciaire », a indiqué le chef de cabinet adjoint, Bako Jean Fructueux.
Les affaires qualifiées de “crimes” sont jugées par les cours d’assises qui sont des juridictions non permanentes composées de magistrats professionnels et de jurés tirés au sort au cours de session organisée en principe chaque trimestre au siège des tribunaux de première instance. Malheureusement l’organisation de sessions d’assises a été suspendue pendant 12 ans (2002 à 2014) à cause de la crise et à l’inexistence de budget alloué aux juridictions pour l’organisation des assises. Sur ce dernier point, le directeur général de l’Institut national de formation judiciaire, Brou Kouassi Bertin, a révélé que c’est la première fois qu’un budget de 1.600.000 Fcfa est alloué pour la formation des acteurs de la justice.
Quarante personnes au total prennent part à cette formation. Il s’agit des présidents des chambres, des avocats généraux, des conseillers et des greffiers correctionnels des cours d’appel de Bouaké, de Daloa et d’Abidjan. Ces derniers auront droit à des échanges d’expériences avec trois experts en la matière venus de la France.