En Côte d’Ivoire, le gouvernement ambitionne de faire passer les revenus des producteurs de café de 60 milliards à 180 milliards FCfa, d’ici 2020. C’est ce qu’a révélé Souleymane Diarrassouba (photo), ministre ivoirien du Commerce en marge de la 57ème Assemblée générale annuelle de l’Organisation interafricaine du café (OIAC) qui s’achève aujourd’hui à Grand-Bassam.
D’après le dirigeant, cet objectif devrait être atteint par le biais de la mise en œuvre des nombreuses actions incluses dans le cadre du programme de relance de caféière. D’un coût global de 8,3 milliards FCfa, cette feuille de route engagée depuis 2014, vise notamment une production de 200 000 tonnes de café d’ici 2020 et un taux de transformation de 35% de la récolte, contre 19% enregistré durant ces cinq dernières campagnes.
En outre, l’initiative envisage de réhabiliter environ 75 000 hectares de vergers caféiers et d’accroître le soutien au renforcement des capacités de plus de 100 000 exploitants.
« Notre responsabilité est grande aujourd’hui. Elle le sera encore plus demain. Il nous faudra solidairement construire une économie caféière qui renforce la viabilité de nos économies, consolide les acquis du développement et améliore les conditions de vie et de travail des producteurs », affirme M. Diarrassouba.
15ème pays producteur mondial de café, la Côte d’Ivoire fournit moins de 5% de volume global de la fève. Le pays exporte principalement sa production vers l’Afrique du Nord et l’Union européenne.
Avec agenceecofin