Les participants à l’atelier de renforcement des capacités des pays francophones de la région africaine de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dans la lutte contre le cancer du col de l’utérus à Abidjan, ont recommandé jeudi, une implication des gouvernants africains dans la prévention, le dépistage et le traitement de la maladie, rapporte l’AIP.
« Il faudrait que nos autorités s’impliquent dans le traitement de ce cancer qui est un danger public et que si rien n’est fait dans 10 ans, nous serons devant d’une catastrophe », a prévenu Pr Namory Kétia, expert-invité, à la cérémonie de clôture au Palm club à Cocody.
Pr Namory a également livré le contenu de ces assises qui ont permis de mettre en place un processus permettant aux différents pays de commencer la mise en œuvre d’un plan national contre le cancer à savoir la prévention par la vaccination des jeunes filles de 10 à 15 ans, mais également le dépistage des femmes de 25 à 40 ans afin de traiter les symptômes avant qu’ils ne deviennent le cancer.
L’expert a aussi préconisé un diagnostic précoce en renforçant les capacités des laboratoires et du personnel de santé et dans le cadre du traitement, la création des comités pour prendre de bonne décision thérapeutique.
Plus de 40 participants dont des experts en cancérologie, virologie et anatomopathologie venus du Burkina- Faso, du Gabon, de Madagascar, du Togo, du Sénégal, du Bénin et de la Côte d’Ivoire ont participé à ces assises qui visent à contribuer à la réduction de la charge de morbidité et de mortalité du cancer du col de l’utérus en Afrique