Dans un rapport rendu public fin juillet sur les politiques communes des pays de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), le Fonds Monétaire International (FMI) a salué l’orientation de la Politique monétaire de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de L’Ouest (BCEAO) qui, selon le Fonds, reste conforme aux fondamentaux macroéconomiques de l’Union, notamment le contexte actuel de faible inflation (0,3% en 2016 contre 1,0% en 2015).
Le FMI a relevé et félicité la BCEAO pour les mesures prises en vue de stimuler le marché interbancaire et consolider les mécanismes de transmission de la politique monétaire. Le Fonds a toutefois insisté auprès des Etats sur la nécessité de poursuivre les efforts en vue de la consolidation budgétaire au sein des pays de l’Union et à accélérer les réformes structurelles afin de ramener le déficit budgétaire dans les limites du plafond de 3,0% à l’horizon 2019, conformément à la norme retenue dans le nouveau Pacte de convergence, de stabilité, de croissance et de solidarité adopté en janvier 2015 par la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement.
Selon le FMI, les mesures prises par les autorités de la Banque centrale ont contribué à faire du marché interbancaire le principal lieu d’échanges de liquidités entre les banques. L’institution monétaire a encouragé la BCEAO à amener les Banques à renforcer leurs fonds propres. Les Administrateurs ont également félicité les Autorités de la Banque Centrale pour les réformes réglementaires engagées visant à moderniser le secteur financier. Le FMI a noté avec satisfaction le nouveau plan d’action régional ainsi que la nouvelle stratégie régionale d’inclusion financière élaborés par la BCEAO. Le Conseil d’Administration du FMI a affirmé son soutien à l’orientation actuelle de la politique monétaire. Aussi, a-t-il félicité l’efficacité des mesures de politique monétaire prises par la BCEAO face aux vulnérabilités externes et internes à l’UEMOA.
La Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest a édicté une série de réformes qui font appel aux nouvelles technologies des systèmes d’information bancaire, demandant par ailleurs à l’espace financier de nouveaux outils afin de s’approprier lesdites reformes.
Avec abidjan.net