La Fesci, puissante fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire, a suspendu mardi 7 février son appel à la grève lancé lundi.
« Nous avons obtenu des avancées de la part du gouvernement, mais les discussions restent en cours », explique le secrétaire général du syndicat, Fulgence Assi.
Lundi 6 février, la Fesci avait lancé un mouvement de grève de 48 heures pour protester contre plusieurs mesures, dont la mise en place d’une université virtuelle, mais aussi contre les frais d’inscriptions pratiqués par certaines grandes écoles.
Sur ce dernier point, le syndicat a affirmé avoir obtenu des avancées de la part de la ministre de l’Enseignement supérieur, Ramata Ly-Bakayoko. « Le ministère s’est engagé à faire respecter le décret affirmant que les grandes écoles ne peuvent pas demander plus de 40 000 francs CFA (60,8 euros) en frais d’inscription », assure Fulgence Assi.
Augmentation du nombre de boursiers
« Nous avons également obtenu l’augmentation du nombre de boursiers, qui passe à 11 300 pour l’année académique 2015-2016 », fait par ailleurs savoir le secrétaire général du syndicat.
Parmi ses principales revendications, la Fesci demandait également des aménagements quant à la mise en place de l’université virtuelle, destinée à simplifier les procédures d’inscription en ligne et à mettre à disposition des étudiants plusieurs outils pédagogiques.
Un dispositif que le syndicat estime précipité en raison du faible accès à Internet des étudiants et du manque de connexion au sein des universités. « Le gouvernement nous a assuré que l’accès à Internet serait amélioré, nous devons poursuivre les rencontres jeudi avec le ministère à ce sujet », précise encore Fulgence Assi.
Avec Jeune Afrique