« Nous appelons tous les candidats à signer une charte de bonne conduite. Nous invitons le gouvernement à prendre une loi d’amnistie pour tous les prisonniers élargie à ceux qui sont en exil, démanteler tous les camps des réfugiés ivoiriens dans la sous- région et passer maintenant à l’indemnisation de toutes les victimes de la crise électorale de 2010 », a-t-il indiqué.
Élection apaisée: La société civile invite l’Etat à prendre une loi d’amnistie
La plate-forme de la société civile conduite par son président Tapé Mambo a, dans le cadre d’une élection apaisée, invité le gouvernement à prendre une loi d’amnistie pour tous les prisonniers. Au cours de la conférence de presse qu’il a animée, ce jeudi 2 juillet, au Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (Cepici), M. Mambo a également appelé la classe politique à vider le contentieux de 2010. Avant de faire quelques propositions.
« Nous appelons tous les candidats à signer une charte de bonne conduite. Nous invitons le gouvernement à prendre une loi d’amnistie pour tous les prisonniers élargie à ceux qui sont en exil, démanteler tous les camps des réfugiés ivoiriens dans la sous-région et passer maintenant à l’indemnisation de toutes les victimes de la crise électorale de 2010 », a-t-il indiqué.
Ce dernier a rappelé que depuis 1990 que la Côte d’Ivoire a entamé les processus électoraux, il n’y a jamais eu de passation de charge entre les présidents sortants et entrants. C’est pourquoi, il a appelé la société civile ivoirienne dans toute sa composante et sa diversité de même que les religieux à une prise de conscience collective afin d’avoir un processus électoral consensuel. Pour lui donc, « la société civile ivoirienne doit refuser d’être l’otage de la classe politique. »
Remerciant le Président de la République pour avoir annoncé qu’il recevra toute l’opposition, il a révélé que la société civile s’oppose à tout report des élections et à une quelconque transition qui va plonger encore le pays dans des lendemains incertains.
Il a souhaité que la société civile soit invitée à la rencontre entre le Président Ouattara et les partis politiques.