Le projet Bridge, faut-il le souligner, s’articule autour de cinq stratégies dont l’apprentissage et l’appui technique. L’apprentissage se résume en la formation et au renforcement de plusieurs parties prenantes quand l’appui technique sous-entend l’apport de conseil et d’assistance technique.
Diplomatie de l’eau: Des acteurs de la CBLT et de l’UFM instruits sur le projet BRIDGE
Des acteurs de la Commission du bassin du Lac Tchad (Cblt) et de l’Union du fleuve Mano (Ufm) s’instruisent, à Abidjan-Zone 4, sur le projet Bridge. Ce, en vue de former une vingtaine d’acteurs des deux bassins sur la gouvernance de l’eau, la négociation, le partage des bénéfices, la diplomatie de l’eau. L’atelier d’Abidjan va également développer des échanges sur les expériences de gestion de l’eau dans chaque espace.
A l’ouverture le 5 octobre 2015, le Pr Aboubacar Awaïss, représentant le directeur régional du programme Afrique centrale et occidentale de l’Union internationale pour la conservation de la nature (Uicn-Paco), a expliqué aux participants que Bridge signifie « Bâtir le dialogue et la gouvernance autour des cours d’eau ». Ce projet, dira-t-il, vient en soutien au pays partageant un bassin fluvial ou lacustre dans la mise en œuvre d’une gestion efficace de l’eau.
« Il prône une vision partagée des principes de répartition et des bénéfices tirés de l’eau, ainsi que des cadres institutionnels transparents et cohérents », a souligné le Pr Awaïss. A l’en croire, c’est dans le droit fil de cette vision que, dans le cadre de la réforme de la gouvernance de l’eau au niveau du bassin du fleuve Mano, l’accent est mis sur la promotion et le soutien à l’établissement des cadres juridiques et institutionnels.
« En ce moment, le projet Bridge appuie les pays de l’Ufm à élaborer des cartes thématiques », a relevé le Pr Awaïss. Ces cartes serviront, d’une part, a-t-il fait remarquer, de base pour le dialogue dans l’élaboration de la « Vision partagée ». Et d’autre part, dans l’établissement des comités transfrontaliers dans les sous bassins retenus.
« Pour ce qui est du Bassin du Lac Tchad, Bridge appuie les initiatives existantes et renforce les dispositions institutionnelles déjà en place », a indiqué le Pr Awaïss. Avant d’ajouter: « le projet a déjà assisté la Cblt dans la production et la distribution de cartes thématiques du bassin. Également le projet appuie la commission dans le plaidoyer pour la ratification de la charte de l’eau.
Selon le colonel Soro Doplé, directeur de cabinet du ministre des Eaux et Forêt de Côte d’Ivoire, la gestion concertée des eaux en partage vise à répondre aux soucis de développement des États. C’est pourquoi, dira-t-il, « nous nous devons de gérer nos ressources en eau de façon concertée afin de garantir son utilisation rationnelle et durable, en vue de prévenir ou éviter tout conflit qui pourrait survenir dans nos régions ».
Le projet Bridge, faut-il le souligner, s’articule autour de cinq stratégies dont l’apprentissage et l’appui technique. L’apprentissage se résume en la formation et au renforcement de plusieurs parties prenantes quand l’appui technique sous-entend l’apport de conseil et d’assistance technique.
L’atelier régional d’Abidjan sur la “formation et le partage d’expériences de gestion entre les acteurs des Bassins du Lac Tchad et du Fleuve Mano”, prend fin le mercredi 7 octobre prochain.
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