« Nous exigeons nos salaires et même s’il faut que nous dormirons ici nous le ferons. Nous avons nettoyé la ville et sans transport nous quittions nos domiciles pour nous rendre dans les autres quartiers pour travailler », a confié à l’AIP, Konaé Tchèfro, l’un de ces jeunes gens.
Le directeur Yéo Georges qui était présent dans son bureau au moment des faits, a déploré cette situation. Il a expliqué que dans le cadre du projet THIMO, l’Agence a recruté, à Dimbokro, 105 jeunes en deux vagues, 70 en novembre et 35 en décembre pour les mettre à la disposition de la mairie pour deux mois de travail.
« Cela a coïncidé avec la période de clôture budgétaire et nous avons pu payer qu’un mois à la première vague. Nous demandons aux jeunes d’attendre, et que bientôt ils seront rémunéré, mais ils ne veulent pas. Ils disent de leur donner une date exacte avant qu’ils ne libèrent nos bureaux », a dit M. Yéo.
Grâce à une intervention du secrétaire général 1 de préfecture de Dimbokro, Soro Sana, qui leur a promis de remonter leurs préoccupations à la hiérarchie, les jeunes ont consenti à rentrer chez eux.