Des variétés d’anacardiers permettant d’obtenir des rendements d’une tonne à l’hectare. Ce sont les nouveautés sur lesquelles se penche la recherche agricole en Côte d’Ivoire.
Selon le Dr Mariam Ouattara, directrice technique anacarde au Conseil du coton et de l’anacarde (CCA), ces variétés permettront au pays de passer d’une culture extensive de la noix à une agriculture intensive. La scientifique a également indiqué que ces progrès sont le fruit de la collaboration qui lie sa direction au Centre national de recherche agronomique (CNRA), à l’Institut polytechnique de Yamoussoukro (INPHB) et à d’autres universités. «La réforme de la filière anacarde a dégagé de grands axes, dont celui de la recherche» a-t-elle rappelé à l’APA avant d’affirmer que c’était dans ce cadre que les institutions scientifiques concernées travaillaient également à améliorer les moyens de lutte contre les ravageurs de l’anacardier.
Cette annonce intervient alors qu’un vent d’excellence souffle actuellement sur la filière anacarde en Côte d’Ivoire. En effet, les acteurs du secteur travaillent actuellement à la mise en place d’une organisation interprofessionnelle tandis que le gouvernement a clairement annoncé son désir d’occuper la position de leader mondial de la noix de cajou. Déjà numéro un du continent, la nation éburnéenne ambitionne détrôner l’Inde, actuellement premier producteur mondial de la noix.
Avec agence ecofin