Dégradation de l’environnement / Le Pr. Lacina Coulibaly appelle à une prise de conscience collective
Jeudi 19 Mars 2015. Abidjan. Le Prof COULIBALY Lacina a animé une conférence-débat sur le thème “Côte d’Ivoire: l’Environnement est-il compromis?“ du même titre que son livre dédicacé, par ailleurs, dans le cadre des activités du PASRES à l’Université Nangui Abrogoua.
C’est véritable appel à une prise de conscience collective sur les questions liées à l’environnement. ‘’Côte d’Ivoire, l’environnement est-il compromis?’’ attaque de manière frontale les problèmes inhérents à la dégradation du cadre de vie par l’homme et contre l’homme. L’auteur, Lacina Coulibaly, Professeur titulaire au Cames a fait un plaidoyer pour la protection de l’environnement à la conférence-dédicace de son oeuvre ce jeudi 19 mars dans le cadre des activités du Programme d’Appui Stratégique à la Recherche Scientifique (PASRES), à l’Université Nangui Abrogoua d’Abidjan. Il a indiqué dans sa présentation que la Côte d’Ivoire est victime de problèmes environnementaux majeurs dûs, entre autres, à une ‘’urbanisation galopante non maîtrisée’’. ‘’On a vu des inondations parce que tout simplement des personnes sont allées construire sur des canalisation’’, a-t-il déploré. L’épisode des déchets toxiques du navire Probo Koala a été passé en revue. La mauvaise gestion des déchets industriels et ménagers, l’agression du couvert forestier avec comme conséquence immédiate l’extinction de la faune sont évoquées dans cet ouvrage . Pr. Coulibaly a évoqué aussi dans ‘’Côte d’Ivoire, l’environnement est-il compromis?’’, l’impact des produits phytosanitaires utilisés dans l’agriculture sur l’homme et sur les eaux souterraines, et la contamination de la chaîne alimentaire par les rejets. Il a, par ailleurs, dénoncé une ‘’gouvernance approximative’’ du secteur de l’environnement malgré, selon lui, l’existence d’un cadre réglementaire. Mais il n’est pas question de désespérer à l’en croire. En vue d’apporter une riposte favorable à la dégradation du cadre de vie et ‘’léguer un environnement sain aux générations futures’’, il a estimé ‘’qu’il y a lieu de réviser le code de l’environnement pour être en phase avec les défis nouveaux’’. Aussi, a-t-il proposé, dès lors, la mise en place d’un Conseil national de l’Environnement ‘’indépendant des politiques et de l’instabilité institutionnelle’’, avec en son sein des chercheurs environnementaux.