Chaque semaine, Jeune Afrique rouvre ses dossiers : un an, deux ans après, où en sont les différents sujets que nous avons traités dans nos colonnes ? Cette semaine, la reprise en main de la filière cacao en Côte d’Ivoire, un an après les records de production qui ont fait chuter les cours de 25 %.
La surproduction de cacao a entraîné la chute des cours mondiaux à la fin de 2016. Conjuguée à la défaillance de plusieurs négociants locaux dans l’exécution de leurs contrats d’achat, la situation a eu d’importantes répercussions sur les finances publiques ivoiriennes. Un an plus tard, le gouvernement tente de reprendre la main via le Conseil café-cacao (CCC).
La surproduction de cacao a entraîné la chute des cours mondiaux à la fin de 2016. Conjuguée à la défaillance de plusieurs négociants locaux dans l’exécution de leurs contrats d’achat, la situation a eu d’importantes répercussions sur les finances publiques ivoiriennes. Un an plus tard, le gouvernement tente de reprendre la main via le Conseil café-cacao (CCC).
Yves Brahima Koné, le nouveau directeur général du Conseil café-cacao (CCC) a balayé toute l’ancienne équipe suspectée d’avoir laissé faire les spéculateurs. Depuis le démarrage de la campagne 2017-2018 le 1er octobre dernier, les promesses d’achat non honorées concernent moins de 50 000 tonnes de cacao.
Pas assez pour ébranler le système comme l’an dernier, où les 300 000 t d’invendus ont entraîné une perte de 300 milliards de F CFA (457 millions d’euros) pour le CCC, sans oublier le manque à gagner de plus de 150 milliards de F CFA pour les recettes de l’État liées aux taxes sur les exportations.
Avec jeuneafrique