Alors que le bilan du conflit foncier qui a embrasé l’ouest de la Côte d’Ivoire était, en milieu de semaine, de deux morts et 1500 déplacés, il s’est alourdi à plus de 3000 personnes déplacées. Une situation qui crée, de l’aveu des services du ministère ivoirien de l’Intérieur, « une crise humanitaire sérieuse à Guiglo ».
« Nous avons eu 3000 déplacés qui se trouvent actuellement à la préfecture de Guiglo. C’est une crise humanitaire sérieuse », a notamment confié le directeur de cabinet du ministre ivoirien de l’Intérieur, Vincent Toh Bi, au site d’information Connection ivoirienne.
Et d’expliquer que « ces troubles ont pour origine principale le fait que des forêts, classées ou non, sont convoitées par les communautés autochtones et allogènes ».
Autochtones Guéré et allogènes Baoulé se disputent en effet depuis le mois de septembre le droit d’exploiter les terres agricoles réputées productives de la forêt classée de Goin-débé.
Avec agenceecofin